Un colloque organisé les 5-6 octobre par l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (Irsem) à Paris, s’est penché sur les nombreux défis auxquels font face les armées africaines. Contrairement aux idées reçues, « leurs budgets sont très faibles, leurs tailles sont réduites et les populations sont peu engagées dans les forces armées », explique Sonia Le Gouriellec, une coorganisatrice du colloque. 85 % des pays africains ont été touchés par des coups d'État et la quasi-totalité des pays africains ont connu un régime militaire. Cependant, les armées peuvent jouer aussi un rôle positif ; par exemple, en libérant la voie vers une transition démographique, comme ce fut le cas au Burkina Faso. Les différentes armées africaines se trouvent aujourd’hui dans une période de transition entre un modèle issu des indépendances et un modèle plus adapté à la conflictualité actuelle : Comment faire face au terrorisme djihadiste ? Comment améliorer la gouvernance ? Le Nigéria reste de loin la première puissance militaire de l’Afrique de l’Ouest  et la 4^e force au niveau continental.

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