
Réengagement pour la paix au Mali
Membres de l’équipe de médiation du processus d’Alger, la CEDEAO, l’Union africaine, l’Union européenne et les Nations Unies ont prononcé une déclaration commune appelant à poursuivre la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Les organisations y félicitent les parties signataires pour l’installation des autorités intérimaires à Kidal, Ménaka et Gao, et les encouragent à établir rapidement celles des régions de Taoudéni et Tombouctou. Elles saluent également la mise en place de la première patrouille mixte à Gao, et souhaitent que les patrouilles de Kidal et Tombouctou soient rendues opérationnelles au plus tôt. Elles exhortent par ailleurs les parties signataires à mettre en place sans tarder la Commission nationale de désarmement, démobilisation et réinsertion, la Commission d’intégration et le Conseil national pour la réforme du secteur de sécurité, qui sont trois dispositifs clés du processus de paix. L’UA, l’ONU, la CEDEAO et l’UE expriment également leur préoccupation pour la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, en particulier dans les régions nord et centre. Elles demandent aux parties de travailler à l’amélioration des relations intercommunautaires pour mieux prévenir l’extrémisme violent et saluent l’initiative des pays du G5 Sahel pour appuyer les efforts sécuritaires du Mali. Enfin, les organisations réaffirment leur engagement ferme à soutenir la mise en œuvre de l’Accord et leur détermination à contrer les actions de ceux qui menacent la paix.