Dans le cadre de sa série d’événements autour de la sécurité transnationale, le Conseil de sécurité de Munich a organisé une table ronde à la veille du sommet de la CEDEAO, le 28 juin, à Abuja. Cette rencontre a réuni des représentants des gouvernements de haut niveau, des experts sur la sécurité et des chefs d’entreprise de la région. Les participants ont discuté des nouvelles approches pour coopérer davantage et contrer les flux illégaux et autres crimes transnationaux. Les présidents Muhammadu Buhari du Nigéria et Christian Roch Kaboré du Burkina Faso ont introduit le débat. « La nature poreuse de nos frontières est un défi majeur pour notre région. Dans ce contexte, nous continuerons à compter sur le soutien de nos partenaires internationaux en termes de nouvelles technologies pour contrôler efficacement nos frontières », a déclaré le président Buhari dans son discours d’ouverture. « Nous avons pris des mesures importantes pour répondre à nos problématiques sécuritaires en améliorant la gouvernance politique à travers des dispositifs régionaux appropriés mis en place par la CEDEAO, que j’ai actuellement le privilège de présider », a-t-il ajouté. Le président Kaboré a rappelé que l’Afrique de l’Ouest a déjà mis en place une « réponse collective », notamment dans le cadre du G5 Sahel qui vise à combattre les dangers transnationaux. « En Afrique de l’Ouest, nous avons mis en œuvre une réponse collective. Cela s’est traduit par le renforcement de la coopération régionale et le renforcement des mécanismes de gouvernance », a déclaré le président Kaboré. Les participants ont discuté des principaux résultats du Rapport sur la sécurité transnationale lancé officiellement lors de cet événement. Le Secrétariat du CSAO a participé à la rencontre ainsi que de nombreux participants de haut niveau parmi lesquels l’ancien président Olusegun Obasanjo et Maman Sambo Sidikou, Secrétaire permanent du G5 Sahel.
 

Discours du président Buhari (anglais)

Discours du président Kaboré